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Poilou vous présente Iquitos!!

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Bien le bonjour à tous.

Dans une grosse semaine, Poilou s’envole de nouveau.

Cette fois-ci, destination Iquitos.

Pas la peine de regarder sur Wikipédia, Poilou Va le faire pour vous. Alors… Iquitos, capitale du Loreto, département d’Amazonie péruvienne lalala…

Bon, vous pouvez cliquer sur ces photos pour y voir plus clair (pour les nuls: clic droit, ouvrir dans un nouvel onglet), vous pourrez ainsi lire l’histoire de la ville, la géographie etc…  Ou bien, vous pouvez aussi sauter ces images si vous en avez rien a cirer… Poilou comprendra…

Voilà, alors maintenant, Iquitos. Ou est-ce que c’est Nordel…?

Voilà. Maintenant vous en savez autant que Poilou… Elle vous racontera ce qui change entre le Wikipédia, et le Vrais séjour là-bas…

Et pour ceux qui veulent fermer les yeux un instant et s’y croire.. vous pouvez cliquer sur ce site, et vous amuser a écouter les chants des oiseaux qui sont en train de disparaitre si on fait rien pour les sauver…   http://www.savetones.com.br/en/

Bon et promis, si jamais Poilou voit quelques une de ses espèces, elle se jettera sur son appareil photo et tentera de les bombarder !! Si vous n’avez pas encore cliqué, imaginez-vous aussi, allongé sur un hamac… bercé par le fleuve… oui oui, vous êtes bien sur un bateau, traversant l’incroyable jungle. Et vous allez rencontrer… des tas d’espèces.. et même peut être……

ou pas….

allez a bientot pour de nouvelles aventures.!!

Poilou Poilou Poilouuuu!!

il était une fois 2012…

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Il était une fois. C’est comme ça que commence un récit sur Poilou. Ca peut paraitre un peu relou, mais en même temps, c’est la vérité, il était une fois. En effet, pour Poilou il est impossible de faire plusieurs fois la même chose. Ce qui arrive ça n’arrive qu’une seule fois. C’est donc pour cela qu’il était une fois.

Il était donc (une frite) une fois, une Poilou qui n’avait pas vu la nouvelle année lui bousculer la tête ! Pas facile de se rendre compte que l’on passe en 2012. Pas de froid de canard habituel, de nuit noire même le jour, de décoration de Noël depuis le mois de septembre, pas de grosse écharpe ou de cagoule, pas de gants impossibles à mettre ou à enlever, pas de fumée-buée quand on expire, pas de joues roses, de doigts bleus, de jambes blanche comme un cu-isinier portant sa blouse pour fabriquer des buches au chocolat, pas de petits gâteaux à la cannelle, pas de vin chaud, pas de rouleau de PQ dans le sac ( ce qui est carrément plus pratique que 50 paquets de tire-jus quand on a le nez qui coule !) Pas de petits sourires aux gens que l’on croise alors que deux secondes plus tôt on était sur le point de se casser royalement la figure sur une plaque de verglas.

Difficile de s’imaginer passer l’année, comme elle s’est passée. Pour des raisons de sécurité, Poilou ne racontera pas tout afin de pas se faire taper par les bonhommes de neige qu’elle a laissé dans les pays  nordiques (c’est-à-dire ceux qui sont au nord du Perù).

Pas exemple, Poilou ne s’attardera pas beaucoup sur la chaleur qu’il a fait a Lunahuana, mais par compassion accentuera davantage sur les gloussements provoqués par le filet d’eau froide, disons glacée, de la douche du camping. Glouglou. Comme le dindon…

Tout cela sans dire qu’une douche rafraichissante comme celle là, c’est que du bonheur ! Mensonge ! Poilou le dit : « Une douche rafraichissante comme celle là, c’est que du bonheur ! »

Si ça peut vous rassurer, la chaleur ça n’a rien d’extraordinaire, à 8h du matin, Poilou était obligée de sortir de la tente car dégoulinait de sueur !

La chaleur était également agréable quand elle provenait du feu de bois, les crépitements, les pommes de terre dans l’aluminium. (L’aluminium ? dans le feu ? manque plus que les dinosaures…) Les buches qui brulent, les étincelles, les braises, il ne manque plus qu’une nuit étoilée, une couverture autour du feu, une guitare et des gens qui chantent et qui rient. Poilou ne vous dira pas que c’est ce qu’il y avait le dernier soir de 2011. Alors oui bien sur il y a eu aussi le moment ou l’on réalise que c’est un soir de fête, et que il faut absolument aller au pueblo. (Le village de Lunahuana). Alors, encore un peu endormie de cette tranquillité au bord de la rivière, Poilou suivi nonchalamment la troupe, mais finie par prendre plaisir à danser la salsa dans la rue, a boire du rhum-coca, a sauter a chaque fois que quelqu’un faisait exploser un pétard ou un feu d’artifice dans son dos. Mais le plaisir ça a quand même été de retourner au camping et de finir la soirée en mode Hobbit. Ah bah ça, à Poilou, faut pas trop lui en demander…

En parlant de cela, pause publicité. Poilou informe sa famille et amis que cet été à Froid-tiède-ou-chaudeyrac, c’est soirée Sheila parce que ça lui manque à fond les ballons ! Et bien entendu, qui dit Sheila, dit Champagne parce que ça commence par le même son. Fin de la publicité.

Alors où en étions-nous ? Maillot de bain, soleil  le jour, et feu le soir. Donc cela c’était à Lunahuana comme précisé précédemment. Ou est ce que c’est ? Entre 2 et 4h de Lima en voiture vers le sud, tout dépend si on se trompe de chemin, que l’on atterrie sur une piste, la nuit tombante, avec des phares qui ne fonctionnent pas bien, des loups et des gens bizarres, le long d’une rivière qui n’est pas la bonne et que l’on doit faire demi-tour ce qui ne nous ai pas du tout arrivé bien sur…  Vous chantiez ? J’en suis fort aise et bien dansez maintenant ! (Poilou avoue que ce n’est pas la meilleur phrase de répartie appropriée à vos moqueries, mais c’est tout ce qu’elle a alors il faudra faire avec.)

Lunahuana c’est fait, poursuivons à présent nos aventures. Il était une autre fois ou Poilou allait devenir illégale au Perù. Mais c’est une chose qui n’arriva pas puisqu’elle se rendit en Ecuador. Alors vous allez dire, wow géniale elle va même en Ecuador, elle est dingue cette Poilou de ouf. Mais économisez votre salive, Poilou n’a rien visité du tout. Ah bah on ne peut pas tout faire ce n’est pas possible ! Au programme, Lima-Mancora : 18h de bus avec des super films version español (Pas la peine de vous le dire, Poilou ne supporte déjà pas la version française, et bien c’est pire en español… sinon la VO ça existe aussi… Bon allez. Tout doux Edit…Tout doux…) Arrivée dans la matinée à Mancora, Poilou ne ressentie le confort de ce bus que quand elle entra dans un petit combi (matatu ? minibus ? ) serrée tout derrière avec son énorme sac a dos sur les genoux, la tête cognant contre la vitre tremblante, les fesses sur un sièges en mousse si fin qu’on sentait chacun des graviers glissant au fond des trous non-évitables de la Panamericana, en direction de Tumbes. Durée du trajet 2h. Parmi les 18 voyageurs occupant les 9 sièges du combi, un couple chilien dans la même situation que Poilou, a proposé de partager les mêmes taxis pour aller aux différents endroits d’immigration, Perù – Ecuador – Ecuador – Perù – Tumbes – Mancora. Le soir, Poilou et Navet (le jumeau de Poire) ont réussi à trouver un hôtel dans Mancora. Une vraie nuit de sommeil. Les deux jours qui suivirent, Poilou était heureuse avec son nouveau visa, et profita à fond, de ce qu’il y avait à Mancora. C’est-à-dire marchés, plage, vagues, eau chaude, mer de ouf, beaux surfeurs, et moches aussi, mais bon comme partout hein… Poilou a même fait du cheval ! Galoper sur la plage c’est trop génial ! En tongs et sans bombe, les cheveux au vent, à dada sur son bidet, Poilou ne se sentait plus péter.  La plage, le soir, au pacifique c’est trop beau ! Voyez par vous-même !

Et puis ensuite, il a fallu retourner à Lima, pour travailler. Pas la peine de vous préciser que c’était encore 18h de bus, et que Poilou n’avait pas de bouchon d’oreille pour se protéger des ronflements d’un passagers qui n’a pas du comprendre pourquoi Poilou lui a donné un coup de coussin en pleine nuit alors qu’il devait rêver de cheval blanc licorne se prenant tout d’un coup un cul d‘éléphant en plaine face.

Tout ça pour dire qu’il était une fois, une Poilou qui profitait de chaque instant.

Une Nordel de Niz a tous. Partagez avec Poilou vos petits moments ! A bientôt.